Sans patron
Il va sans dire que si nous nous organisons collectivement ce n’est pas pour se retrouver à avoir un patron. Ni même plusieurs. La démarche promue ici est celle de l’éducation populaire. Le sujet « épicerie » s’y prête particulièrement bien car c’est un sujet sur lequel nous avons de nombreuses conceptions intuitives (ce à quoi on s’imagine que ressemble une épicerie et comment elle fonctionne) à explorer et déconstruire. Avec cette chance que les enjeux sont faibles dans ce contexte.
Les rouages de l’épicerie étant suffisamment simples pour être appréhendables par tout le monde nous n’avons pas de raisons « positives » de déléguer la gestion et donc le pouvoir de décision à une ou plusieurs personnes. De plus par un phénomène de chasse gardée ou de « ça c’est le domaine du ou de la chef·fe » de rater cette occasion d’éducation populaire.