Voici un petit retour sur les rencontres nationales de l’épicerie autogérée à Villers-Cotterêts ! Nous vous proposons que chacun.e puisse écrire une phrase, un paragraphe, une poésie, un article, peu importe qui traduit ce qu’iel a vécu ce samedi 11 juin 2022. Et l’envoyer à contact@cooplib.fr pour compilation ou le publier directement sur entrecoops.fr.
Pour donner toutefois quelques éléments à moudre dans votre moulin à paroles, les rencontres ont réuni 10 épiceries, environ 50 personnes de 9h30 à 18h30. La matinée a été placée sous le signe d’échanges « speed politics ». Cette terminologie fait référence au « speed dating » à ceci près que les personnes présentes échangent sur des sujets politiques concernant les coops. Par exemple, comment dans ta coop on « prend les décisions » ; « essaime » ; « communique en interne » ; « passe les commandes »… En changeant rapidement d’interlocuteurice. Il a été difficile de mettre fin aux discussions !
Pendant cette journée plusieurs formats ont été proposés, comme une fresque collective « épicerie autogérée et émoustillement coopératif » et le repas du midi en autogestion. Plusieurs personnes ou collectifs membres de Cocoricoop, épicerie autogérée de Villers-Cotterêts, qui faisait sa fête annuelle en même temps, ont préparé des « stands » proposant : des galettes, des samosas, des préparations maison.
Chacun a également pu visiter et se situer en position de membre de la Cocorioop l’espace d’un instant puisque chaque participant s’est vu créditer de 3€ valable au cours de la journée. Convivialité des rencontres, le temps s’est distendu après le repas avant que les activités ne reprennent. On a pu y voir un atelier gravure, un débat autour de la question « pourquoi toutes nos connaissances n’adhèrent pas à la Coop ? » et la présentation du fameux livre sorti mondialement quelques jours plus tôt « Les consommateurs ouvrent leurs épiceries » de J.C. Richard**. Le propos de ce livre est de faire le point sur les différents modèles (supermarché collaboratif, épicerie associative, épicerie autogérée) afin de mieux comprendre les directions vers lesquelles les consommateurs porteurs d’un projet d’épicerie voudraient aller.
L’autogestion n’a pas pour but la performance ni la perfection, mais de répondre aux besoins des personnes présentes. Il y avait donc des choses perfectibles, comme sur l’autogestion du repas du midi ou du programme et probablement d’autres moments qui ont fait néanmoins que le collectif des présents a privilégié le vécu sur le prévu.
N’hésitez pas à rejoindre une épicerie autogérée ou créer la vôtre !
A la prochaine !